__ EXPOSITIONS PRECEDENTES ___________
Ils, Vous, Nous
du 03 au 24 juillet 2022
réunissant une trentaine d'oeuvres sur papier et toile d'Aleksandra GREGORCZYK, Anne LORDEY, Bernardo NAREA et Ronnie NEMORIN Dans le cadre de la 8éme édition de Partir en Livre organisée par le Centre National du Livre, Ils, Vous, Nous est l'occasion de nous rappeler combien les mots sont essentiels pour comprendre le monde dans lequel nous vivons et pour agir sur ce monde.
Couleurs, regards et paroles, pour petits et grands amoureux des mots à lire, à dire, à écrire et à vivre !
La Couleur des Mots du 04 au 25 juillet 2021
réunissant une quarantaine d'oeuvres sur papier et toile d'Aleksandra GREGORCZYK, Anne LORDEY et Ronnie NEMORIN Dans le cadre de la 7éme édition de Partir en Livre organisée par le Centre National du Livre, La Couleur des Mots est l'occasion de déceler une multitude de liens entre les arts plastiques et les mots.
Pour (re)découvrir la couleur des mots, pour les petits comme pour les grands!
Bleu du 15 août au 04 octobre 2020
réunissant une vingtaine d'oeuvres sur papier de Aleksandra GREGORCZYK Bleu.
Un bleu doux, apaisant, aérien, irréel. Un bleu qui élève. Celui du ciel comme celui de la mer.
Le bleu comme invitation à un voyage intérieur.
Lorsque l’artiste polonaise, Aleksandra Gregorczyk, évoque ses huiles et acryliques sur papier, elle les compare aux pages d’un journal intime.
Pour décrire son rapport au monde, elle recourt à un langage métaphorique où symboles et signes abondent. Une amoureuse mélancolique qui déjà disparaît, une nymphe bleue au teint diaphane s’extrayant de terre pour s’envoler en une myriade de papillons blancs, des enfants jouant au clair de lune sous une pluie d’étoiles filantes, un homme silencieux fait de nuages, un sein nourricier parsemé de fleurs lumineuses peuplent l’univers onirique d’Aleksandra Gregorczyk.
Par son travail remarquable sur les couleurs et la minutie des détails apportés à chacune de ses œuvres, l’artiste figure correspondances, imbrications et fluidité(s) entre les différentes sphères qui composent le monde sensible dans lequel nous vivons, nous murmurant combien nous sommes à la fois partie et synthèse d’un tout, riche et mystérieux.
Interface du 24 août au 06 octobre 2019
réunissant une trentaine d’œuvres sur papier de Camille LOUCABANON. Esthétique d'une disparition.
Leur présence semble furtive et éphémère. Des silhouettes apparaissent nettement tandis que les traits sont plus diffus. Les sujets sont la faune et la flore d’une vallée haut-marnaise classée. Renards, blaireaux, corbeaux, merles, geais et canards sont vite identifiés. Les photographies sont prises de nuit jusque très tôt le matin. L’artiste, Camille Loucabanon, se fond dans cette nature sauvage et fixe sur la pellicule l’empreinte lumineuse de ces êtres nocturnes.
Les clichés sont d’une beauté envoûtante. Certains, plus énigmatiques, laissent entrevoir un animal passant rapidement devant l’objectif. D’autres fois, le spectateur doit parcourir avec attention l’image pour y déceler le sujet qui, au final, parvient à se dérober à son regard. Nous voilà au cœur du travail de cette artiste bordelaise: l’ambiguïté et le doute. Camille Loucabanon s’interroge sur notre rapport à l’image.
Le XXIième siècle est rempli de paradoxes et de contradictions; en surabondance, les images se multiplient et s’accumulent. Elles sont souvent décontextualisées, tronquées voire modifiées pour manipuler et faire croire à une autre réalité.
Ici, dans cette série intitulée Interface, les photographies n’ont pas été retouchées, ni mêmes recadrées. Surexposition, flous, apparitions partielles sont laissés tels quels. L’heure, la date, la température extérieure, le cycle lunaire, voire même l’état de la batterie, sont également visibles. Mais là encore les images se révèlent trompeuses.
Ces êtres familiers et associés à une myriade de symboles dans notre imaginaire collectif, disparaissent doucement, à notre insu. Camille Loucabanon se joue du spectateur, lui laissant croire à la (re)découverte d’animaux qu’il a coutume d’apercevoir et dont il a oublié l’importance; elle lui rappelle son inconscience quotidienne quant au devenir de cet environnement fragile.
Le monde se délite peu à peu, ailleurs comme ici en Haute-Marne dans cette verte vallée dont l’artiste s’est inspirée pour la présente série Interface. Cette faune sauvage disparaît silencieusement dans la nuit. Déjà, les silhouettes floues se font cotonneuses, et les yeux ne sont plus que poussière d’étoiles. Camille Loucabanon choisit d’intégrer dans la scénographie des cadres vides comme augure d’une absence. Les clichés se font soudain documents d’archives, traces d’un monde qui disparaît.
Des vies discrètes, aux pas feutrés, que l’artiste plasticienne sublime et fait fantasmagorie de la nuit.
Interface n’est-ce pas cela? Un moment de questionnement et de flottement dans une rêverie nocturne.
Couleur(s), lumière et autres gourmandises du 04 août au 23 septembre 2018
réunissant une quarantaine de peintures sur toile et papier de Ronnie NEMORIN Spontanéité, couleur(s) et matière(s) pour retenir la lumière.
Les peintures de Ronnie Nemorin oscillent entre figuration et abstraction. L'artiste esquisse succinctement, sur toile et papier, mains, pieds, seins, semblants de visages, têtes animales et parfois des objets qui se fondent rapidement dans un amalgame multicolore.
Les rouges profonds côtoient les bleus vifs et jaunes citron, les verts pastels se marient aux beiges clairs, les blancs aux roses sans jamais s’opposer. Alliant acrylique et pastel gras, Ronnie Nemorin fusionne couleurs et formes en un tourbillon lumineux.
Sa peinture est spontanée et directe, gestuelle et instinctive. Ronnie Nemorin produit un art brut, pur, dénué de tout mimétisme culturel et figuratif. Il est dans une recherche plastique constante. Dans son travail, la matière est souvent riche et tactile, empâtement du pastel par endroits, coulées épaisses d’acrylique à d’autres, collages de papier déchiré, carton ou mousse teintée. Le peintre gratte, rature et ponce pour ensuite reprendre ses pinceaux et multiplier librement sur la toile formes, lignes et couleurs.
Ne pas contrôler, laisser libre cours à ses audaces plastiques tel pourrait être le leitmotiv de Ronnie Nemorin dont l’art intuitif célèbre la vie, lumineuse et inattendue.
Fils, liens et conséquences du 09 juin au 29 juillet 2018
réunissant une cinquantaine de peintures, d'encres et d'installations de Niki NEUTS Au cœur de la vallée de l’Ajoux, Niki Neuts a tissé un monde à part.
Fils de coton et de fer, encres, peintures et installations sont autant d’œuvres à découvrir pour pénétrer une existence pleine de joie, de tristesse, de douleur et de renaissance(s). Un phénix de noir et de blanc apparaîtra peu à peu.
Réel ou représenté, le fil est un élément récurrent du vocabulaire plastique de cette artiste prolifique. Tels des chemins à suivre, les fils que tisse Niki Neuts se multiplient par moments, se divisent à d’autres, au point de parfois perdre le spectateur dans une toile labyrinthique. L’artiste a réduit, depuis quelques années, sa palette chromatique au noir et blanc, ne conservant ainsi que l’essentiel afin d’aller au cœur de ses préoccupations.
Tantôt parties d'un monde intérieur torturé, pareilles aux vestiges d'étranges autels, tantôt créatures hybrides à la fois inquiétantes et touchantes, les installations polymorphes de Niki Neuts reflètent le fil d'une vie et racontent émotions et sentiments.
L’artiste crée pour ré-unir. Par ses tissages d’encre, de métal et de coton, Niki Neuts révèle l’interdépendance des choses, des causes et des effets. A chacune de ses créations, l’artiste se fait pareille aux déesses qui président aux naissances et au déroulement des jours. Ces fileuses dominent le temps, la durée des hommes et le changement continuel et universel des êtres d’où résulte la variété infinie des formes *.
Niki Neuts n’a de cesse de déstructurer puis refaçonner, ouvrant et fermant indéfiniment des cycles individuels et cosmiques.
*source : Les symboles, Jean CHEVALIER et Alain GHEERBRANT, éd. Robert Laffont et Jupiter
Soleil Noir
du 08 juillet au 23 août 2017
réunissant une cinquantaine de peintures et collages sur toile de Aleksandra SAPKA GREGORCZYK A la lueur d'un soleil noir, vous pénétrerez une forêt d'ombres blanches où un cœur palpite à tout rompre et où une eau bleue se fond dans un ciel tourmenté.
S'inspirant de mythes et contes ancestraux, l'artiste polonaise Aleksandra SAPKA nous laisse entrevoir un univers plein de poésie reflétant l'histoire de l'humanité.
Traces du 19 mai au 02 juillet 2017
réunissant une cinquantaine d'oeuvres sur papier, toile et bois de Bernardo NAREA
Vestiges d’objets usés par le temps voire simples empreintes se fondant dans un papier épais aux nombreuses aspérités. Quelques gares, des corps en mouvement, un totem et une forêt d’amphores.
Une myriade de sujets peints ou à peine esquissés, des éléments de notre quotidien choisis par Bernardo Naréa pour intégrer ses œuvres afin d’appréhender le monde actuel. Ce monde où tout est mesuré, quantifié, étiqueté puis vendu, utilisé et enfin jeté, recyclé, remesuré, requantifié… L’univers des hommes apparait comme un cycle sans fin sur lequel l'artiste chilien s’interroge.
Il décide alors de raconter son monde où l’homme reprend sa place, entre voyages, rencontres et questionnement. Les gares sont lumineuses et imprégnées d’un délicieux parfum suranné, le temps y est suspendu. Les totems sont dupliqués à l’infini comme emportés dans la danse effrénée de quelque mystérieux chaman. Les amphores aux courbes sensuelles ressemblent à une écriture depuis longtemps oubliée dont Bernardo Naréa s’emploierait à retrouver le sens.
L’artiste chilien peint les traditions passées et présentes pour en révéler la quintessence et contribuer à remodeler nos sociétés actuelles en un environnement plus harmonieux et paisible où l’essentiel serait la vie. Ensemble du 6 mai au 30 septembre 2014 puis reconduite en 2015 et 2016
réunissant une vingtaine de peintures et dessins de Anne LORDEY, Camille LOUCABANON et Aleksandra SAPKA GREGORCZYK Exposition retrospective réunissant quelques uns de vos artistes préférés.
Quintessence
du 17 août au 8 septembre 2013 réunissant une vingtaine de peintures et dessins de Perrine GASPARD Vous tous qui êtes lumière, brillez!
Deux êtres, l’un contre l’autre, rampent à même le sol, leurs silhouettes lumineuses indistinctes se détachent sur un fond noir bleuté. De mystérieux fluides semblent s’écouler de leurs corps. La lumière demeure, elle ne cesse d’illuminer cette obscurité abyssale. Une fratrie? Deux amants? Une mère et son enfant? Deux compagnons d’infortune? Qu’importe, ils sont ensemble, progressant, évoluant. Le néant ne les absorbera pas. Jamais.
Leur créatrice, Perrine Gaspard, garde l’essentiel de la vie: notre présence à travers le temps qui passe. Quelques courbes à un rythme effréné pour saisir notre rapport au monde si éphémère et furtif.
Fantaisies Chromatiques ou l'audace des palindromes colorés
du 13 juillet au 11 août 2013
réunissant une vingtaine de peintures sur toile et bois de Bernard CLOUET "Fantaisies Chromatiques" parce qu'il a donné son nom à une étoile *, cet astre dont le spectre coloré permet aux astrophysiciens de remonter le temps jusqu'à la naissance de l'univers. Mappemondes galactiques, les peintures de Bernard Clouet se lisent comme des cartes mystérieuses dont même leur auteur ne saurait en expliquer la signification.
Traduire le cosmos par une explosion de couleurs peu à peu ordonnée par l'artiste, avec parcimonie afin de laisser sa place au hasard, variante impondérable de toute équation (méta)physique.
Proches des bas-reliefs, les toiles de Bernard Clouet sont parcourues de méandres tour à tour clairs ou sombres accentués par l'épaisseur de la matière picturale que le peintre travaille jusqu'à obtenir un ensemble polychromique de courbes et de reliefs étrangement familier au spectateur.
Lecture en tous sens des fantaisies de cet artiste haut-marnais, selon les humeurs et le plaisir de chacun, pour se jouer de l'artiste et en déjouer les palindromes colorés.
* Astronome, Bernard Clouet a découvert en 1957 une nouvelle étoile dans l'univers. Elle porte officiellement son nom depuis 1967. ... et colégram!
du 17 mai au 30 juin 2013
réunissant une vingtaine de peintures sur toile et dessins sur papier d'Aleksandra SAPKA GREGORCZYK Am stram gram pic et pic et colégram! Poupées de porcelaine, fantaisies à gogo et une myriade de couleurs pour croquer quelque monde merveilleux et coloré. De la vie des jouets à celle d'une femme. Mais quelle femme et quelle vie? Questionnement obsessionnel de l'artiste Aleksandra Sapka. Se définir au moyen de son corps et de jouets. Expériences physiques et psychiques s'entremêlent sans autre dessein que celui de comprendre. Corps de jeunes femmes fragmentés avec douceur et délice. Seins, cuisses féminines, cubes aux tonalités primaires et jolies poupées s'interpénètrent pour devenir diptyques, polyptiques et peintures aux collages multiples.
Les jouets, ces objets séduisants et colorés que nous observons avec amusement, manipulons et mettons en scéne pour revisiter le monde et en réinventer d'autres, demeurent des condensés de notre culture. Reflets de nos valeurs, ils deviennent sous le pinceau d'Aleksandra Sapka autant de possibilités de décomposer la société pour en mettre à jour les dysfonctionnements. Les poupées arborent des attributs féminins prononcés, les femmes paraissent étrangement figées quant aux corps nus, nulle tête ne les surmonte. L'artiste continue à s'interroger, comment se définir?
Avec légèreté, ludisme et sensualité, Aleksandra Sapka traduit son rapport à la vie, esquissant des réponses à apprécier et partager sans modération ...et colégram!
Nous
du 8 septembre au 7octobre 2012
réunissant une vingtaine de peintures sur toile et oeuvres numériques de Niki NEUTS Hommes, femmes, enfants, animaux, anges et démons peuplent l'univers singulier de l'artiste. Sorciers polymorphes, les personnages que Niki Neuts couche sur ses toiles n'ont de cesse de se mouvoir. Tous et tout dans l'oeuvre de cette artiste-peintre s'agitent et se métamorphosent à l'infini.
Les couleurs, les formes, la matiére et les patines varient, se cumulent, se mêlent les unes aux autres, donnant tour à tour naissance à des êtres anthropomorphes pour certains, zoomorphes pour d'autres.
Car finalement, humains, animaux, végétaux ou poussière d'étoiles, tous sont liés, interdépendants, bon gré, mal gré. Les besoins, les envies et les émotions constituent dés lors autant de liens, ciment de ce monde pluriel dans lequel nous vivons.
Ces liens qui nous unissent, Niki Neuts s'applique à les faire doucement apparaitre dans une matière picturale colorée, raturée puis caressée.
L'artiste (dé)peint un monde étrangement familier dont les habitants tournoient, emportés dans une danse chamanique effrénée, invoquant quelque dieu invisible pour une réponse dans leur quête d'identité.
Miroirs inattendus, les toiles de Niki Neuts laissent voir des reflets anamorphosés, dont nous seuls, spectateurs, sommes les sujets.
Portraiturez-vous! du 4 au 26 août 2012
réunissant une trentaine d'aquarelles d'Anne LORDEY Vivre, aimer, exister librement!
Liberté (re)trouvée dans le travail de cette artiste nomade qu’est Anne Lordey. Quelques tâches de couleurs qu’Anne laisse évoluer sur le papier, puis elle intervient, traçant à l’encre de Chine courbes et arrondis, raturant par endroits, diluant à d’autres jusqu’à parfois faire disparaître le sujet de ses aquarelles.
Nourrie de ses nombreux voyages en France et à travers l’Europe, Anne Lordey portraiture des visages d’inconnus aperçus au détour d’une rue vénitienne, comme des visages imaginaires.
L’artiste-peintre portraiture les autres, se portraiture, portraiture le spectateur, ne gardant de l’Autre que l’essentiel, quelques traits familiers s’estompant en impressions colorées.
Mon Oeil! du 23 juin au 22 juillet 2012
réunissant une vingtaine de peintures sur toile et papier de Camille LOUCABANON Deux ou trois couleurs, un point, quelques courbes pareilles à un tourbillon esquissant l'oeil, pour n'en signifier que l'essentiel: un intermédiaire vital et intelligent entre soi et le monde extérieur.
L'oeil pour voir, l'oeil pour découvrir, l'oeil pour appréhender le monde, ce formidable outil vivant est doué d'une vie propre comme aime à le répéter l'artiste plasticienne Camille Loucabanon.
La multitude d'yeux colorés tracés à grands coups de pinceaux envahit l'espace d'exposition sans jamais étouffer le spectateur.
Surpris, attristés, courroucés ou distraits, les yeux de Camille Loucabanon, aux mariages chromatiques parfois surprenants, vibrent, n'ayant de cesse de rappeler combien ils constituent des organes complexes capables de se faire miroirs de nos états d'âmes.
Viscéral
du 27 août au 27 septembre 2011
réunissant une cinquantaine d'oeuvres sur papier de Jean-Pierre CHAUCHOT
Animées d’un sombre grouillement, les oeuvres de Jean-Pierre Chauchot absorbent rapidement le spectateur. La profusion de détails qui caractérise chaque dessin, l’enchevêtrement continuel de lignes et de formes, les contrastes constants entre vides et pleins, pointes et arrondis conférent aux oeuvres une effervescence organique, transformant l’espace d’exposition saturé d’une cinquantaine de dessins en un gigantesque organisme vivant.
L’artiste n’a de cesse de se jouer du spectateur, le perdant dans un univers entre figuration et abstraction, dont l’amalgame grandissant de figures indistinctes se fait miroir du monde actuel, complexe jusqu’à l’absurde.
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Les textes ci-dessus ont été rédigés par Astrid Louarn, médiatrice culturelle.